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Dans cette dimension, nous sommes le 30 juin 1997....
Temps absurdité.....
En réalité,..... réalité encore une autre absurdité ....
Alors, j'ai décidé d'être le 30 juin 1197.
" Il fait une journée harassante et brûlante. J'ai porté de l'eau fraîche aux compagnons qui s'échinent à porter des ailes de pierres sur la cathédrale St Jean.
Il fait très chaud pour un mois de juin et il semble que cette cathédrale ne sera jamais finie.
Je lui ai tendu une écuelle d'eau fraîche qu'il a repoussée d'une main et m'a regardé avec de grands yeux tristes.
Depuis le solstice d'Eté, il refuse de boire et de manger. Pourtant, il continue de hisser les lourds morceaux de pierre.
Le Maître s'en est aperçu et l'a envoyé chez l'Apothicaire qui fait l'angle de la place.
Mais, moi, je sais qu'il ne mangera pas tant qu'il n'aura pas entendu de mes lèvres, l'aveu de ma reddition... Autour du Feu de la St Jean, je lui avais dit " non ", mais aujourd'hui sa pâleur va avoir raison de mes certitudes. ".
Elle s'appelait Alba et lui Thomas.
Elle venait de Florence où son père était commerçant,
Lui venait des " Pierres Dorées " sur le bord de Saône.
Alba savait écrire, pas Thomas.
Le 30 juin 1197, elle cacha un morceau de parchemin dans un petit recoin de la cathédrale, parchemin que huit cent ans plus tard, j'ai trouvé.
Son écriture est fine et presque indéchiffrable.
Alba est morte depuis près de huit cent ans et je me demande si elle a finit par dire " oui " à Thomas ?
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