La Seule Chose qui compte vraiment

 

 

Aux grandes questions qui te tourmentent,
Tu répliques par un éclat de rire.
Flamme de cristal qui refuse de se poser,
Nuage bleu pâle et éthéré.

Tu t'entoures de paroles,
et même souvent de paraboles.
Tu élèves autour de toi,
un mur immense,
contre les émois.

Aux grands aveux que l'on te fait,
Tu pirouettes à l'imparfait.
Tu ne te laisses jamais approcher,
Tu ne te laisses jamais aimer.

Pourtant, une nuit,
je t'ai surpris,
Sur un lointain rivage,
Avec ton vrai visage.
C'était celui d'un enfant
Egaré dans le Temps.

Et aujourd'hui, je le sais,
Je suis gardienne de ton secret.

Un jour...
Tu te laisseras toucher.
Et même,
Tu te laisseras aimer.



 

le lundi 2 juin 1997
3 heures am




  
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© 1998, Aline Cresci  
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