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Et
revenue parmi les vivants,
Je revêtais une robe d’argent,
Constellée des diamants,
Que l’Amitié m’avait donnée.
La brûlure avait disparu,
Je n’avais plus froid,
Et, la hyène qui hurlait en moi,
S’était tue.
La blessure que m’avait laissée,
ce combat contre le Néant,
demanderait encore longtemps,
Avant de cicatriser.....
Le sang qui en avait coulé,
S’était déjà transformé,
En mots vivants,
Bien vite, envolés....
Le Temps, lui, qui est Sage,
me conduisit vers la Tour
d’Ivoire,
Pour m’y cacher un seul soir,
Afin que la créature de l’ombre,
Ne puisse plus jamais me voir.
Le lendemain, je repris ma route,
A travers les déserts et les ravins escarpés,
Et J’arrivais à une oasis dorée,
Où je cessais de pleurer.
Il ne me restait que quelques fragments de Moi,
Un éclat de rire, un frémissement des doigts,
Le souvenir de mes yeux,
Un morceau d’âme qui traînait là,
Un .. Je... t’aime.....inconnu,
Un chiffre incongru.
Avec l’aide du Temps,
Et
une seule petite graine de Froment
Je pus faire repousser,...
un champ de blé entier,
A ce moment là, précisément
Ma source ensoleillée, Se remit à couler .......
Et, l’Histoire sans Fin, put recommencer.....
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