Quel déplaisir...

 

 


Et le temps passe,
Et la vie passe,
Mais quel déplaisir,
      de devoir déjà partir !

Je jouais sur un toboggan,
et le temps d'un battement,
Pourquoi, suis je bêtement,
assise sur ce vieux banc ?
Pourquoi mes cheveux sont-ils si blancs ?

Mon coeur est resté le même,
Je sais encore dire je t'aime,
Mon corps a toujours envie,
De se blottir au creux de ton lit.

Qu'est-il arrivé enfin,
A celui qui caressait mes seins ?
Ce pourrait-il que demain
soit déjà si loin ?

Je tenais un enfant par la main,
Et là,
le voilà,
qu'il me soutient.

Mais quel déplaisir
de devoir déjà partir
Je m'amusais si bien ...


 
dédicace : à belle-maman
 
17 février 1997
 
 
  
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© 1998, Aline Cresci  
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