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J'écris, j'écris,
des versions insondables de l'enfer.
J'écris, j'écris,
des traductions inconnues de la lumière.
J'écris, j'écris,
les mots de tes plus beaux cauchemars
J'écris, j'écris,
les paroles de tes plus effroyables tourments.
J'écris, j'écris,
tes grandes confusions et tes petits errements.
J'écris, j'écris,
les délicates couleurs de tes larmes.
J'écris, j'écris,
les étranges tableaux de ton âme.
J'écris, j'écris,
parce que je ne suis plus moi.
J'écris,
puisque je suis devenue toi.
J'écris, j'écris...
mais, bien sûr,
jamais,
tu ne le liras.
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