VIVANT.

 

 

A repasser le temps avec un fer ancien,
il avait brûlé, sa vie.

A refouler tous ses désirs inassouvis
il avait piétiné son âme.

A relire, sans cesse, tous ses souvenirs,
il avait perdu sa route.

La mort l'avait figé dans son quotidien,
il n'attendait plus rien.

Mais va savoir pourquoi,
un matin...

Il prit un papier Blanc
et écrivit :


Je suis !


Et là,

Tout s'illumina.



 

mardi 8 juillet 1997




  
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© 1998, Aline Cresci  
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