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Au milieu de la nuit,
Tu as dénoué de tes doigts,
Sur mon front,
L'amer désespoir
Qui demandait à la mort
l'Obole de l'oubli.
Au milieu de la nuit,
Tu as subtilisé la Pierre Noire,
La pétrifiante Arachnée
Qui me dévorait de l'intérieur.
Au milieu de la nuit,
Tu as prononcé les Paroles
qui m'ont ramenées de cet infini
territoire vacillant.
Au lever du Jour,
Dans le vide laissé,
Par la Tourmenteuse Sombre,
Tu as délicatement déposé
Une scintillante étincelle rouge...
Et , au petit matin,
Tu m'as redonné à la Vie...
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