Porte Dorée...

 

 

Déchirée comme un papier de Soi,
Oubliée comme une orpheline,
Supprimée comme un trait de crayon.

J'errais dans une steppe blanche et glaciale,
Où des nuages sombres,
masquaient un pâle soleil d'hiver.

Rien ne venait distraire
la danse macabre des êtres noirs
qui m'entouraient.

Aucun secours ...

Des mots lancinants et hypnotiques
m'entraînaient doucement au delà de la Porte Dorée.

Plus rien n'enchaînait mon âme
dans cette dimension.

Et je me laissais basculer
avec volupté,
dans un Néant innommable.

Quand un simple Fil
me retint de ce coté-ci, du Rubicon,
Et m'obligea à aspirer une nouvelle fois,

La vie qui brûlait mes veines
La vie qui hurlait mes peines.

Pour qui ?
Pourquoi ?
Pour combien de temps encor'. ?



 

dimanche 15 juin 1997




  
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© 1998, Aline Cresci  
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