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Le souvenir évanescent et irisé d'un poème,
flotte dans ma mémoire.
La caresse d'un voile de soie rose
ne serait pas plus douce à mon esprit,
Mais les mots de douceur et de miel
se sont évaporés dans un léger tourbillon.
Reste le reflet diaphane,
quelque part dans ma vie,
quelque part dans mon esprit.
D'une esquisse de plumes blanches,
Du frôlement d'une main tendre,
De l'étreinte de deux bras,
De l'effleurement d'une bouche
au souffle léger.
Alors, pour ne rien perdre
de ce nuage éphémère et opalescent,
je consigne sur mon coeur,
au crayon bleu d'azur,
les rêveries fragiles d'un poète.
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